Rêve d'Hiver d'une lune féconde. L

Ombre soudaine qui traverse la fenêtre sans retenu, tu vagues selon tes envies, prend garde à toi elle arrive, cache toi. Ses pas danses dans les escaliers, elle rejoint sa chambre d’un claquement de porte. Son corps las se laisse porter sur le lit violement, elle ferme les yeux et imagine. Ses paupières frétillent, elle semble tourmenté mais finit par s’endormir au coin d’un feu. Son rêve l’agite, encore toute habillée elle n’a pas fermé la porte. Son visage angélique est éclairé par la danse enragée du feu qui court. Les dernières cloches résonnent, il est l’heure de s’endormir, les pièces sont noires et le sommeil emporte leurs âmes, ils sont au pays des rêves. La brume givre les carreaux, créant une atmosphère intime. La belle rêvassait, et la nuit s’épanouissait.

Seul, dans le couloir, la silhouette d'un inconnu se mouvait dans les ombres de la nuit. Silencieux, un chat noir se baladait à ses côtés, ses yeux verts fouillaient l'obscurité. Le jeune inconnu alla s'asseoir en-dessous d'une fenêtre, les rayons cendrés passant au-dessus de sa tête sans le découvrir de sorte qu'il était toujours caché dans l'ombre. Il méditait.
Au loin, on entendait les sonneries qui annonçait l'heure de se coucher. Tim n'avait aucune envie de retourner dans les dortoires qui se trouvait à l'autre bout. Il attendrait que tout le monde soit couché pour y retourner. Soudain le chat fit un petit miaulement, il partit à fond les balons dans le couloir.
- Non! Attends! Reviens!
Chuchota Tim se lançant à la poursuite de son chat qui, déjà, venait de se faufiler dans une chambre. Tim se dressa dans l'entre-baille de la chambre, fouillant du regard la salle pour trouver son chat qui venait de sauter sur l'oreillet, juste à côté d'une jeune fille endormie. Tim grimaça.
- Reviens...

L’heure de minuit avait sonnée, la princesse était déjà loin de la réalité. Quelques pas firent craquer le parquet datant de mathusalem et le feu s’étouffait petit à petit. Des mouvements causèrent un chahut sur les draps blancs, ôter de ses rêves Lise se réveilla doucement. Ses paupières sillaient comme les ailes d’un papillon, sa bouche mouvait et elle se redressa. Son visage éclairer par la lumière de lune, elle passa ses mains sur son front. Son regard dévia au son de voix qu’elle cru percevoir : un jeune homme sur le bas de sa porte. Les prunelles pétillantes, elle fut surprise de voir un chat inconnu s’évanouissant de sommeil sur ses draps. Elle fut un peu désarmée de la présence du jeune homme, elle se parfaite, cette situation ne pouvait que la mettre mal alaise. Mais elle reprit la situation en mains, et demanda sans agressivité au jeune homme qui faisait lui aussi parti de sa maison : « Tu cherches quelque chose ? ». Elle n’aurait pas pardonné un tel fait à un Gryffondor et serait aller de plaindre à Melchior. Bien que le physique du jeune influençait les dires de la belle, jusqu’à son amabilité.

Le jeune grimaça. Voila que l'inconnue se réveillait. Avec un peu de chance, elle serait assez aimable avec les gens de sa maison. Quoique, si la situation avait été inversé, il ne serait pas gêné pour la défier en duel. Le sommeil...c'est sacré! Des bruits se firent entendre. Sûrement les surveillants qui faisaient la ronde pour voir si tout le monde était dans leur chambre. Jetant un regard à l'inconnue et sans attendre sa réaction il se faufila dans sa chambre et referma doucement la porte derrière lui. Le souffle court, les voix se firent plus fort, passant juste devant la porte avant de s'éloigner dans le couloir. Tim s'autorisa un soupir. Il jeta un regard noir à son chat qui commençait à prendre sa place sur l'oreillet de la jeune fille. Le jeune homme leva son bras vers son chat puis se ravisa, mettant sa main dans la poche de son jean.
- Pardonne-lui...il est...imprévisible!

Le regarde perdu, Lise ne sait plus où donner de la tête. Les bruits de pas s’accélèrent dans sa tête, réveil mouvementé et peu agréable. Mais pour une fois Lise relativisa, elle aurait pu se réveiller en mauvaise compagnie. Et là ce n’était pas le cas, un fin bâillement caché derrière ses mains et la belle se leva, invitant le jeune homme a récupérer son précieux dévergondé. D’un voix endormit et à la fois douce Lise répliqua aux excuses grotesques du jeune hommes: « Je lui pardonne va, il n’a rien fait de méchant. » Le sourire en coin, elle passa sa main dans ses cheveux, l’air gênée de n’avoir aucune discussion intéressante pour le jeune homme.