Hufflepuff it will be

Invité

Curieux début d'année... Je suis pourtant habitué aux changements, aux départs, aux arrivées, aux nouveaux départs. Celui-ci me paraît pourtant bien singulier. De tous les lieux que j'ai visité, jamais communautarisme n'a été aussi organisé et singulier.

Songez donc : quatre maisons, issues des Quatre Fondateurs, chacune recrutant (par l'intermédiaire d'un Choixpeau) ses nouveaux étudiants selon des critères établis plusieurs siècles auparavant ! J'avais vécu la séparation en groupes par "ethnies" -comme je haïssais, et hais ce mot- à l'école Américaine de Magie, les groupes élitistes très sélect au lycée français de Moldus que j'avais fréquenté avant d'intégrer le monde fantastique de la magie...

Et voilà qu'à mon arrivée, au beau milieu des jeunes Première Année, je me retrouve, vieux parmi les jeunes, sous le fantastique chapeau de cuir cramoisi, sondé par une magie inédite mais agréable:
"Eh bien jeune homme, voilà bien quelques années que le choix n'avait pas été aussi compliqué... Tu irais bien partout, sais-tu ? ... Ma foi, une puissance magique digne des Serpentard, une noblesse de coeur que Griffondor convoiterait, une assiduité que la Belle Serdaigle acclamerait, et un sens aïgu de la Justice qu'Helga n'aurait pas renié........... Je suis perplexe gamin, ne me fais pas tromper..."

"POUFSOUFFLE"

En avant pour la table Sable et Or... =)

Je peux ?

Invité

je t'en prie, on est tous frères (et sœurs ^^)

Lorsque la magie s’entremêle à la réalité, les âmes se perdent. Vous pensez directement aux contes de fées, oubliez ces sottises, ce n’est que des histoires de vieux grimoires. Belzebuth n’est plus à la une, il faut savoir évoluer. Adieu contes de fées, pour cet enchantement d’un avenir prédestiné de mes pensées. Et dans mes souhaits les plus chers, je suis ce pantin qui guidé par des fils d’argent danse au son des baguettes ensorcelées. Personne n’entend mes appels inutiles, je sombre continuellement, sans y voir la fin. Je rêvasse, me perds dans de grandes pensées pendant que les nouveaux venus se font charcuté l’esprit par l’intronable chapeau désigné pour choisir chacun des membres des différentes maisons. Il ne s’était pas trompé pour mon cas, j’en avais été très fière. Je me souviens de se sourire qui signifiait la fierté que je ressentais ce jour là. Quittant mes pensées, je regarda la victime de l’instant : jeune homme mystérieux au regard sombre. Je peux lire dans ses prunelles assombries qu’il n’a aucune idée d’où il veut vraiment aller, jeune indécis. Je me surprends à entendre les dires du maître de la situation, il hésite, rare est celui qui le déstabilise ainsi. Mon attention pour le jeune homme se multiplie, je le détaille sous tous les angles possibles, il ne me dit rien. La maison est donné, j’en suis presque déçu de le voir partir chez ces têtes de génie. Tant pis, mais je ne lâcherais pas mon idée qui me chatouille, je découvrirais son identité tôt ou tard …

Invité

Je me lève avec la nonchalance qui, dans les situations aussi embarrassantes que celle-ci et depuis un certain temps déjà, m'aide à camoufler ma nervosité sous-sous-jacente. J'offre donc à l'assemble un regard très neutre, un visage sans sourire mais témoignant d'une résignation très neutre, ni satisfait ni dépité par le choix de mon école, ignorant encore à peu près tout des luttes intestinales qui font la force et la faiblesse de cette école.

A la table qui sera la mienne pour -à priori- les deux ans à venir, l'interrogation la plus profonde se mêle indubitablement à la plus habituelle surprise amusée dans les regards des Poufsouffles qui, malgré tout, m'accueillirent avec chaleur et force sourires, l'un d'eux me désignant avec bienveillance une place libre à ses côtés. Dans le reste de la salle, une surprise parfois dédaigneuse se lit sur les visages, et quelques "A son âge, ça m'étonnerait qu'il soit en première année" à peine murmurés me parviennent.

J'affiche alors un sourire franc et résolu alors que je m'assied. Je ne la recherche pas souvent, mais j'apprécie toujours d'être au centre de l'attention...