A peine eu t-il le temps de reposer ses postérieurs au sol, que dejà son adversaire l'assaillait de tout coté. Le souffle court, la sueur perlant sur son poitrail sous l'énervement et la douleur, l'ébène se retourna, contemplant d'un peu plus loin son adversaire. Son flanc ne pouvait que le faire souffrir, mais sa détermination était telle, que jamais il n'aurais pus s'arréter là. Oubliant alors la douleur, il se vut l'espace d'un instant grand et fière, tandis qu'autour de lui, trônait une dizaine d'autres chevaux. En bas, le reste du troupeau, qui attentif, suivait les conseils de leur dominant.